Nov. 14th, 2018

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What have you been working on this week, Eerie fans? Now's the time to spread the word about any fannish treats you've got cooking: a line of dialogue from an upcoming fic, linework for your latest art piece, the yarn colours for a new toy. Let us know in the comments!
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It's the 14th of the month, and that's the date we put aside to think about all those amazing minor characters, places, organisations and general backdrop that make Eerie so compellingly watchable.

This month's theme is:

EERIE MALL
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Spooksville, saison 1 (2013-2014) :

Lorsqu'il s'installe Ă  Springville avec son pĂšre (Steve Bacic) aprĂšs la disparition mystĂ©rieuse de sa mĂšre, Adam Freeman (Keean Johnson) rencontre rapidement Sally (Katie Douglas) et Watch (Nick Purcha), deux jeunes habitants de la ville qui lui expliquent que "Spooksville" (le surnom donnĂ© Ă  Springville par ses habitants) est emplie de phĂ©nomĂšnes paranormaux inexplicables, dont un grand nombre est liĂ© Ă  Shadowmire, le manoir de la mystĂ©rieuse Ann Templeton (Morgan Taylor Campbell), adolescente rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre une sorciĂšre...

SĂ©rie pour enfants semi-anthologique adaptĂ©e des romans du mĂȘme nom de Christopher Pike, Spooksville se veut un croisement entre Marshall et Simon (Eerie, Indiana), Chair de Poule, et Buffy (le gĂ©nĂ©rique de Spooksville ressemble ainsi fortement, dans son style, dans sa musique, et dans sa mise en images, Ă  celui de la sĂ©rie de Joss Whedon), avec des enquĂȘtes hebdomadaires, tout au long de 22 Ă©pisodes d'une vingtaine de minutes, parcourus d'un fil conducteur tĂ©nu liĂ© Ă  Adam, Ă  sa mĂšre disparue, et Ă  leur relation avec la ville et ses mystĂšres.

En soi, pourquoi pas. Malheureusement, trĂšs rapidement, on remarque bon nombre de dĂ©fauts rĂ©currents, qui empĂȘchent Spooksville d'atteindre le niveau de certaines autres sĂ©ries fantastiques jeunesse, et la tirent vraiment vers le bas.

À commencer par l'Ă©criture qui, combinĂ©e Ă  une direction d'acteurs assez moyenne, font que les personnages ne sont jamais vraiment attachants. Sally, notamment, Ă©crite comme une petite ado arrogante, prĂ©tentieuse, abrasive, et sarcastique : un personnage qui aurait pu fonctionner en Ă©tant jouĂ© au second degrĂ© ou avec un certain recul (façon Cordelia), mais qui, ici, est totalement premier degrĂ© pendant le plus clair de la saison, et interprĂ©tĂ© de maniĂšre un peu stridente par Katie Douglas.

Sally agace rapidement, donc, d'autant que face à elle, tant Adam que Watch sont assez transparents. Idem pour la machiavélique Ann... qui n'a que trÚs peu de charisme et de présence, et fait une antagoniste quelconque (à l'interprétation parfois mécanique). Par chance, au fil des épisodes, les jeunes acteurs se rodent un peu plus, et se font plus naturels : pas forcément assez pour estimer qu'ils "jouent bien", mais c'est suffisant pour faire illusion.


Cependant, faute d'avoir une distribution emportant l'adhésion, il ne reste plus que les événements surnaturels de chaque épisode pour capturer l'attention du spectateur.

LĂ , problĂšme, Ă  nouveau : le budget est clairement microscopique au possible, et la sĂ©rie finit par en ĂȘtre involontairement drĂŽle, entre ses effets numĂ©riques dignes de 1999, ses squelettes anatomiques bien propres et articulĂ©s disposĂ©s sur le sol, ses monstres risibles aux costumes recyclĂ©s, ses machines Ă  fumĂ©e Ă©videntes, son bottle episode Ă  base de nains de jardin immobiles (ils coĂ»taient probablement trop cher Ă  animer ^^), sa musique "inspirĂ©e" d'autres Ɠuvres (ici, ça sonne comme Dexter, lĂ , c'est "Grim Grinning Ghosts" qui est repris en version cirque, ailleurs, c'est du Danny Elfman), etc, etc, etc...

Pour un jeune spectateur qui découvre le genre, ça peut passer, à la limite. Pour quelqu'un d'un peu plus ùgé et de plus regardant, les problÚmes d'écriture, de direction artistique, de budget et d'interprétation sont vraiment trop nombreux, et on a tendance à décrocher en cours de route, alors que les épisodes ne sont pourtant pas trÚs longs.

Ce n'est pas une rĂ©ussite, donc, et l'on peut facilement faire l'impasse sur ce programme sans le regretter. Dommage, d'autant que certains Ă©pisodes parviennent tout de mĂȘme Ă  emporter l'adhĂ©sion, comme celui dans les "cartons" du SDF, assez inventif (ou encore l'Ă©pisode totalement WTF sur les amygdales de Watch, trĂšs Troma, dans l'esprit).

Mais entre ses loners quelconques et fauchés au possible, son interprétation assez limite, et son intrigue de fond trop en filigrane pour fonctionner (et assez téléphonée de bout en bout), Spooksville ne convainc pas assez, tout simplement.

Et c'est probablement pour cela que la sĂ©rie s'est arrĂȘtĂ©e au bout d'une saison.

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complÚte de toutes les séries passées en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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Eerie Indiana

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